Variole du singe - Les réponses à vos questions

Monkeypox

Washington D.C. 25 mai 2022 (OPS/OMS) - Au cours des deux dernières semaines, des cas de variole du singe ont été signalés à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans plusieurs pays non endémiques n'ayant aucun lien direct avec une zone endémique.

L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS)/OMS a préparé une page complète de questions et réponses pour informer le grand public sur l'épidémie et répondre à toute préoccupation éventuelle. Cette page est disponible en Francais.

Des informations sont également disponibles sur la page principale de l'OPS/OMS consacrée à la variole du singe, ici. Le nombre de cas signalés dans le monde est régulièrement mis à jour par le biais du bulletin d'information de l'OMS sur les épidémies.

Bien que cet événement soit préoccupant pour beaucoup, en particulier pour les personnes qui ont été touchées, des enquêtes de santé publique sont en cours dans les pays qui ont identifié des cas, y compris la recherche des contacts, la gestion clinique et l'isolement.

L'OPS/OMS travaille également avec les États membres pour soutenir les activités de surveillance, de préparation et de réponse aux épidémies.

Pour limiter la propagation entre les personnes, il est essentiel que les pays sensibilisent les populations à la variole du singe et à son mode de transmission, en particulier les personnes les plus exposées à l'infection.

Variole du Singe

La variole du singe est une zoonose virale (virus transmis à l'homme par les animaux), qui peut également se transmettre d'une personne à une autre par contact étroit avec une personne infectée.

Les symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une éruption cutanée, qui tend à se concentrer sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds. Les personnes touchées sont contagieuses dès le début des symptômes et jusqu'à la guérison complète des lésions cutanées.

Les symptômes de la variole du singe disparaissent d'eux-mêmes chez la plupart des patients grâce à un traitement de soutien. Cependant, il est important de réduire le risque de contagion en limitant les contacts avec les personnes qui ont la variole du singe suspectée ou confirmée.

La transmission de la variole du singe d'une personne à l'autre a toujours été limitée. Bien que le risque pour le grand public soit faible, l'OMS réagit à cet événement de manière hautement prioritaire afin d'éviter toute propagation supplémentaire.