Toutes les réponses sont provisoires. Le contenu est mis à jour au fur et à mesure lorsque des informations supplémentaires sont disponibles.
Dernière mise à jour : 14 février 2022
En fevrier 2022, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a autorisé les vaccins anti-COVID-19 Pfizer/BioNTech, AstraZeneca/Oxford, Janssen, Moderna, Sinopharm, Sinovac, Bharat et Novavax. D'autres vaccins sont encore en cours d’évaluation. En outre, les autorités nationales de réglementation (ANR) de certains pays ont autorisé d’autres vaccins pour une utilisation propre à leurs pays respectifs.
Pour plus d'informations:
Oui, tous les vaccins anti-COVID-19 en cours d'examen pour approbation doivent fournir, dans le cadre des essais cliniques dont ils ont fait l’objet, des informations sur leur niveau d’efficacité et de sûreté pour prévenir la maladie. Les autorités nationales de réglementation (ANR) ont ensuite analysé ces données avant de prendre une décision les concernant. L'OMS évalue également ces données, si les informations sont soumises pour examen.
L’efficacité et la sûreté vaccinale est toujours étroitement surveillée, même après l’introduction d’un vaccin dans un pays. Seuls les vaccins qui ont démontré leur innocuité et leur efficacité pour prévenir la maladie seront approuvés pour une utilisation.
Pour des informations supplémentaires:
Les vaccins approuvés – que ce soit par l’OMS ou par une agence nationale de réglementation stricte – sont très efficaces pour prévenir les maladies graves, les hospitalisations et les décès contre les variants Delta et Omicron, ainsi que d'autres variantes préoccupantes. En outre, les vaccins sont très efficaces pour réduire la transmission du variant Delta.
Les données sur les nouvelles variantes du SRAS-CoV-2 (c'est-à-dire le virus à l'origine du COVID-19) continuent d'être recueillies et analysées. L'OMS est en étroite communication avec de nombreux chercheurs, gestionnaires de santé et scientifiques pour savoir comment ces variantes peuvent affecter les propriétés du virus et dans quelle mesure cela pourrait impacter l'efficacité des vaccins.
Pour des informations supplémentaires:
Les vaccins anti-COVID-19 sont très efficaces et constituent un outil crucial pour maîtriser la pandémie. Cependant, aucun vaccin n’est efficace à 100 % pour prévenir la COVID-19 chez les personnes vaccinées contre cette maladie. Il y aura toujours un certain pourcentage de personnes complètement vaccinées qui auront cette maladie.. Ceci est particulièrement vrai en présence d'une variante hautement transmissible comme Omicron. Les symptômes seront probalement légers ou asents chez les personnes vaccinées.
En outre, la protection complète du vaccin commence 14 jours après l'administration de la deuxième dose. Une personne peut contracter le virus du SRAS-COV-2 immédiatement avant ou peu après avoir reçu les doses du vaccin COVID-19, et donc ne pas être protégée malgré la vaccination.
À ce jour, il n’a été déterminé aucune association inattendue, en termes de facteurs démographiques et de caractéristiques vaccinales, chez les personnes présentant une infection notifiée bien qu’elles aient été vaccinées.
Pour des informations supplémentaires:
Non. L’autorisation d’utilisation d’urgence de l’OMS évalue la qualité, l'innocuité et l'efficacité des vaccins contre la COVID-19. Elle permet également aux pays d’accélérer leur propre approbation réglementaire pour importer et administrer les vaccins contre la COVID-19.
Cependant, il est possible pour un pays et son agence de régulation nationale d’approuver l’utilisation d’un vaccin contre la COVID-19 dans ce pays même sans que le vaccin n’ait reçu une autorisation d’utilisation d’urgence de l’OMS. Chaque État membre a une responsabilité souveraine envers ses propres citoyens et formule ses propres politiques nationales de santé.
L'OPS encourage les populations des Amériques à suivre les informations fournies par leurs autorités sanitaires nationales pour déterminer quand les vaccins anti-COVID-19 seront disponibles.
Avec la disponibilité des vaccins anti-COVID-19 dans tous les pays des Amériques, vous pourrez y avoir accès par le biais de votre programme national de vaccination. Contactez le centre de soins de santé le plus proche de chez vous pour des informations supplémentaires.
L’OPS encourage les personnes à se faire vacciner contre la COVID-19 quel que soit le vaccin qui leur est offert en premier lieu. Les autorités nationales de réglementation de chaque pays ont autorisé les vaccins qui ont fait la preuve de leur innocuité et de leur efficacité pour prévenir la COVID-19.
Le meilleur vaccin est le premier vaccin qui vous est offert!
Pour des informations supplémentaires sur les différents vaccins, veuillez consulter les pages:
Les vaccins à ARNm enseignent à nos cellules comment produire une protéine qui déclenche une réaction de notre organisme sous la forme d’une production d’anticorps spécifiquement dirigés contre le virus en cause. Après quelque temps, ces anticorps nous protègent de la maladie quand nous y sommes exposés. Ces vaccins à technologie ARNm sont nouveaux, mais non méconnus. Les chercheurs les ont étudiés et ont travaillé sur eux depuis des décennies pour combattre d’autres maladies, comme la grippe et la maladie à virus Zika.
Pour des informations supplémentaires:
En date de février 2022, nous sommes encore en train d’établir la durée de la protection vaccinale conférée par les vaccins anti-COVID-19. Les données mises à disposition laissent penser que la plupart des personnes qui guérissent de la COVID-19 développent une réponse immunitaire offrant au moins 6 mois de protection contre une éventuelle réinfection – bien que nous soyons encore en train d’établir la puissance de cette protection. Pour améliorer encore la protection, l'OMS recommande que toutes les personnes éligibles reçoivent une dose de rappel de tout vaccin COVID-19 approuvé par l'OMS dès qu'il leur est proposé.
Pour des informations supplémentaires:
Pour l'instant, l'OMS ne dispose pas de certificat international de vaccination ou de carte de prophylaxie pour les vaccins contre le COVID-19.
L'OMS ne tient pas un registre détaillé des vaccins administrés dans chaque pays et ne délivre pas de certificat de vaccination aux personnes vaccinées contre le COVID-19. Le document de vaccination délivré par le gouvernement de la personne vaccinée est la seule preuve de vaccination contre le COVID-19 actuellement disponible.
Un voyageur international doit suivre les conseils nationaux et ceux émis par les pays où il se rend. Certains pays permettent aux personnes entièrement vaccinées d'éviter la quarantaine et les tests à l'arrivée.
Mais même lorsqu'on est totalement vacciné, il faut continuer à prendre les mêmes mesures préventives, car aucun vaccin n'est efficace à 100 %, et tout cela contribue à vous protéger et à protéger les autres. Restez à au moins un mètre des autres personnes, portez un masque bien ajusté sur le nez et la bouche, évitez les lieux et environnements mal ventilés, lavez-vous fréquemment les mains, restez chez vous si vous ne vous sentez pas bien, faites-vous tester si possible et tenez-vous informé de la quantité de virus circulant dans les zones où vous voyagez, vivez et travaillez.
L'OMS ne recommande pas aux pays d'exiger une preuve de vaccination comme condition d'entrée. Ce ne serait pas juste, étant donné qu'il n'y a pas assez de vaccins pour tout le monde et que certains pays ont un meilleur accès que d'autres.
L’OPS encourage l’utilisation de vaccins sûrs et efficaces comme moyen de protection visant à maintenir la bonne santé des populations. Chaque État Membre a une obligation souveraine de proteger ses citoyens et formule ses propres politiques sanitaires nationales. L'OPS et l'OMS ne prennent pas position en faveur ou contre la vaccination obligatoire contre le COVID-19. Ils identifient plutôt d'importantes considérations éthiques et des mises en garde qui devraient être explicitement évaluées et discutées par les gouvernements et/ou les décideurs institutionnels qui pourraient envisager des mandats pour la vaccination par le COVID-19.
Plus d'informations:
Les personnes doivent prendre des décisions éclairées concernant la vaccination, en particulier la vaccination contre la COVID-19. La décision sur les stratégies de vaccination a adopter, notamment une offre d’incitations à la vaccination, appartient a chaque pays.
Oui, c’est possible. En fait, certains pays utilisent des vaccins utilisant différentes plateformes ou de différents fabricants. Pour cette raison, l’OPS/OMS a recommandé le renforcement des systèmes d’enregistrement de la vaccination. Cet enregistrement est un élément clé pour suivre le type de vaccins reçus par chaque personne et garantir un suivi de l’administration de la seconde dose. L’OPS suggère également que chaque personne vaccinée conserve sur elle sa carte de vaccination delivree par le gouvernement.
Il est préférable que la deuxième ou troisième dose soit du même type de vaccin que la première. Néanmoins, lorsque cela n'est pas possible, l'OMS recommande l'utilisation de calendriers mixtes pour compléter une série primaire de deux doses ou pour recevoir un rappel.
Plus d'informations:
Oui. L’innocuité vaccinale est toujours une priorité majeure, et ce n’est pas différent pour les vaccins anti-COVID-19. Tous les vaccins passent par différentes phases d’essais cliniques rigoureux avant d’être approuvés pour une utilisation dans la population. Ces essais visent à garantir l’innocuité du vaccin et sa capacité à protéger contre la maladie (efficacité).
Les vaccins développés contre la COVID-19 suivent les mêmes pre-requis de mise au point. Les vaccins anti-COVID-19 ne seront pas approuvés ni offerts dans les pays pour une utilisation dans la population générale avant que leur innocuité n’ait été prouvée auprès des agences nationales de réglementation.
De la même manière, l’OMS n’autorisera aucun vaccin avant d’avoir analysé toutes les données des essais le concernant. À l’issue de l’approbation des vaccins anti-COVID-19, la surveillance de leur innocuité se poursuit. Cette surveillance est une composante habituelle des programmes de vaccination et elle existe pour tous les vaccins.
Pour des informations supplémentaires:
Oui, les vaccins à ARNm sont tenus aux mêmes normes rigoureuses d’innocuité que tous les autres vaccins. Les vaccins ne sont pas approuvés ni déployés pour une utilisation dans la population générale avant une analyse approfondie des données d’innocuité par l’OMS et les autorités nationales de réglementation.
Pour des informations supplémentaires:
Avec le soutien de l'OPS, les pays de la Région des Amériques travaillent à renforcer et à intensifier les systèmes de surveillance afin de déterminer tout événement supposément attribuable à la vaccination (ESAVI), et y riposter rapidement. C'est une étape systématique au moment d’introduire un nouveau vaccin dans les calendriers nationaux de vaccination systématique, afin de surveiller son innocuité et son efficacité.
Après avoir reçu le vaccin, votre organisme en décompose les composants en quelques jours et il ne reste que la mémoire de votre corps sur la façon de combattre le virus. Les effets secondaires des vaccins surviennent habituellement dans les quelques jours suivant l'injection et sont généralement légers (p. ex. maux de tête, malaise, douleur au point d'injection). Si l'effet secondaire dure plus de 10 jours, il est recommandé de consulter votre médecin.
Pour des informations supplémentaires:
Une thrombose dans le cadre d’un syndrome de thrombocytopénie (TTS) est une affection lors de laquelle une personne présente à la fois une thrombose artérielle ou veineuse grave (confirmée à l’imagerie, à la chirurgie, ou par des tests anatomopathologiques) et une thrombocytopénie d’apparition récente (nombre de plaquettes inférieur à 150 000/μl).
Dans ses recommandations actualisées concernant les vaccins AstraZeneca et Janssen le SAGE déclare qu’une relation causale entre l’administration du vaccin et le TTS était considérée comme possible. Neamoins, Le SAGE conclut que la protection contre la COVID-19 est un avantage vaccinal qui l’emporte de loin sur les risques encourus de développer un TTS lors de l’administration du vaccin, car cette affection est très rare et peut être facilement traitée si la personne consulte à temps. Le rapport avantage-risque est plus important chez les personnes âgées du fait que le risque de conséquences graves de la COVID-19 (notamment de TTS) augmente avec l’âge. Néanmoins, les personnes qui présentent des caillots sanguins associés à un TTS à la suite de l’injection de la première dose de vaccin ne doivent pas recevoir la seconde dose vaccinale.
Pour des informations supplémentaires :
Sur le plan mondial, les vaccins à ARNm (i.e Pfizer et Moderna) ont été utilisés pour protéger des millions de personnes contre la COVID-19. Des données sont mises à disposition, qui sont issues des essais cliniques et des programmes nationaux de surveillance relatifs à l’efficacité réelle et à l’innocuité. Certains effets secondaires légers sont prévisibles 1 à 2 jours après la vaccination ; ce sont des signes normaux qui montrent que l’organisme développe une protection.
De très rares cas de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardite (inflammation de la membrane entourant le cœur) ont été notifiés à la suite de l’administration d’une seconde dose de vaccin anti-COVID-19 à ARNm. Les données probantes actuellement mises à disposition laissent penser qu’il existe peut-être un lien entre cette symptomatologie et l’administration d’un vaccin à ARNm. Les travaux de recherche se poursuivent pour mieux comprendre ce phénomène.
Chez les hommes âgés de 16-17 ans, le taux de déclaration est de 70,2 pour 1 million de personnes vaccinées avec la deuxième dose de Pfizer. Chez les hommes âgés de 12 à 15 ans, le taux de déclaration est de 45,7 pour 1 million de personnes ayant reçu la deuxième dose de Pfizer.
Chez les femmes âgées de 16-17 ans, le taux de déclaration est de 7,6 pour 1 million de personnes ayant reçu la deuxième dose de Pfizer. Chez les femmes âgées de 12 à 15 ans, le taux de déclaration est de 3,8 pour 1 million de personnes vaccinées avec la deuxième dose de Pfizer. Des études à long terme sur l'impact du vaccin Pfizer sur le muscle cardiaque sont en cours.
Les données actuelles indiquent que les hommes âgés de 12 à 17 ans présentent un risque de myocardite et de péricardite dix fois plus élevé que les femmes du même âge, en raison des vaccins à ARNm COVID-19.
Les symptômes de myocardite et péricardite sont généralement légers et facilement traitable si traite rapidement. Un traitement immédiat comportant des médicaments et du repos peut être utile pour éviter les lésions cardiaques à long terme. Si vous ressentez une douleur thoracique persistante d’apparition récente, êtes essoufflé ou présentez un rythme cardiaque rapide et martelé dans les quelques jours suivant une vaccination avec un vaccin à ARNm, contactez immédiatement votre médecin. Les avantages des vaccins à ARNm l’emportent largement sur le risque de myocardite ou de péricardite.
Pour des informations supplémentaires :
Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) est un trouble rare du système immunitaire qui se manifeste par une faiblesse, une douleur ou un engourdissement musculaire et, dans les cas les plus graves, par une paralysie. Le SGB peut avoir différentes causes, notamment des infections, et il survient plus fréquemment chez les hommes et les personnes de plus de 50 ans. Rarement, les cas peuvent survenir de manière fortuite après une vaccination.
Un total de 227 cas de SGB ont été notifiés par l’Union européenne avec le vaccin Vaxzevria, d’AstraZeneca, au 27 juin 2021, alors que 51,4 millions de doses environ de ce vaccin avaient été administrées à la population de l’Union européenne a cette meme date.
Le Comité consultatif sur les pratiques vaccinales (ACIP) des États-Unis a examiné les informations mises à disposition lors de sa réunion de juillet 2021. Il a noté que 100 cas de SBG avaient été notifiés dans le Vaccine Adverse Events Reporting System (Système de notification des événements indésirables faisant suite à une vaccination), ou système national de surveillance passive des États-Unis, pour approximativement 12,2 millions de doses de vaccin Janssen administrées.
Les personnes recevant un vaccin anti-COVID-19 Janssen ou AstraZeneca doivent être attentives à la survenue de signes et de symptômes de SGB et immédiatement consulter un médecin si elles présentent une faiblesse ou des picotements ou une paralysie des extrémités qui peuvent se propager à d’autres parties du corps, notamment le thorax et le visage. Les symptômes peuvent comprendre une difficulté à la marche, une difficulté à mouvoir son visage, une vision en double ou une incapacité à mobiliser les yeux, ou encore une difficulté à contrôler la vessie ou les fonctions intestinales.
Les avantages potentiels des vaccins anti-COVID-19 Janssen et AstraZeneca l’emportent toujours sur tout risque potentiel de SBG, notamment en raison de l’augmentation de fréquence des variants Delta et Omicron, qui se transmet plus facilement.
Pour des informations supplémentaires :
En fevrier 2022, plus de 3337 candidats vaccins sont en cours de développement. Certains sont à un stade de développement plus avancé que d’autres. Plus de 142 candidats vaccins sont déjà testés dans le cadre d’essais cliniques.
Pour des informations supplémentaires:
Tous les vaccins passent par trois phases d’étude clinique avant de pouvoir être approuvés pour une utilisation dans la population. Les phases d'étude visent à garantir l'innocuité du vaccin et sa capacité à protéger contre la maladie (efficacité réelle), ainsi qu'à répondre à d'autres interrogations comme les groupes de population auxquels le vaccin peut être administré, le nombre de doses nécessaires à son efficacité et l'intervalle à prévoir entre les doses.
Pour des informations supplémentaires:
L'OMS a fourni des recommandations sur l'efficacité optimale et l'efficacité minimale que les vaccins anti-COVID-19 devront posséder:
L'innocuité est l'un des principaux enjeux des essais cliniques sur les vaccins. Quand survient chez un participant à un essai une maladie potentiellement inexplicable (qui peut ou non être liée au vaccin en cours d’étude) il est normal de faire un examen approfondi. Les interruptions temporaires d'essais cliniques vaccinaux ne sont pas inhabituelles pendant que les chercheurs essaient de comprendre ce qui s’est passé.
À ce jour, seuls les vaccins AstraZeneca et Janssen ont fait l’objet d’une telle suspension, la vaccination ayant repris 2 à 3 semaines plus tard.
Avant qu’un vaccin ne soit approuvé pour une utilisation dans la population générale, il doit passer par trois phases d’étude clinique. Les vaccins développés contre la COVID-19 suivent ces mêmes phases rigoureuses de développement. À chaque phase, la fiabilité du vaccin est évaluée, et l'essai ne se poursuivra pas tant que toutes les exigences de sécurité ne seront pas satisfaites. Au cours des deux dernières phases, les chercheurs évaluent dans quelle mesure le vaccin protège les personnes contre le COVID-19. Dans certains cas, ces phases peuvent se recouper ou être accélérées au fur et à mesure qu’il y a suffisamment de données disponibles, particulièrement en matière d'innocuité. Une fois un vaccin anti-COVID-19 approuvé pour une utilisation dans la population générale, la surveillance de son innocuité et de son efficacité réelle se poursuit.
Du fait que l’approvisionnement en vaccins est limité, les pays doivent définir qui sera vacciné en premier. Ces groupes prioritaires sont les agents de santé, les personnes âgées et les adultes immunocompromis.
L'OMS et son Groupe consultatif stratégique sur la vaccination (SAGE) ont publié une feuille de route qui offre des recommandations sur les principes, les objectifs et les groupes cibles de la vaccination. Les recommandations concernant les groupes prioritaires prend en compte des scénarios épidémiologiques, la stratégie globale de santé publique et des scénarios d’approvisionnement en vaccins. Chaque pays devra adapter ces recommandations à son propre contexte.
Pour des informations supplémentaires sur le cadre d’attribution des vaccins anti-COVID-19 et la hiérarchisation des groupes à vacciner, veuillez cliquer ici.
Oui, l’OPS/OMS recommande que les personnes qui ont eu la COVID-19 soient quand même vaccinées contre cette maladie, que cette personne ait (ou non) présenté des symptômes ou qu’elle ait (ou non) été gravement malade. Le vaccin stimule en effet de manière accrue le système immun de l’organisme contre la COVID-19. Il est aussi plus sûr de recevoir une immunité a travers le vaccin qu’à travers le maladie elle-même car la COVID-19 peut avoir des conséquences négatives sur la sante à long-terme
Si une personne présente des symptômes de la maladie au moment d’être vaccinée, le groupe SAGE recommande de reporter la vaccination jusqu’au moment où la personne est guérie pour eviter d’infecter les autres. Cette recommandation s’applique à toutes les personnes concernées, notamment les personnes âgées.
Pour d’autres informations:
Si vous avez des symptômes de COVID-19, ou si vous avez reçu un diagnostic de COVID-19, vous devez quand même vous faire vacciner. Cependant, vous devez respecter les directives locales d’isolement avant d’aller vous faire vacciner, et il est préférable d’attendre que vous soyez rétabli pour vous faire vacciner.
Les vaccins COVID-19 peuvent être administres à tous moments, des lors que la personne n’est plus infectée par le SARS-CoV-2 (i.e. n’est plus symptomatique)
Neanmoins, le SAGE de l’OMS recommande qu’une personne puisse faire le choix d’attendre jusqu’à six mois pour recevoir un vaccin anti-COVID-19 si elle a été auparavant infectée par le virus de cette maladie. Pendant cette période, la personne peut compter sur l'immunité générée par le corps pendant la maladie.
Cependant, des données récentes montrent que les personnes qui ont déjà eu la COVID-19 peuvent être de nouveau malades, particulièrement dans les zones où circulent des variants préoccupants. Dans ces environnements, les personnes auparavant infectées par le virus de la COVID-19 doivent, dans l’idéal, être vaccinées dans les 3 mois suivant l’infection.
Oui. Comme nous tous, les femmes enceintes sont exposées au risque de contracter la COVID-19. Du fait que leur système immunitaire se modifie tout au long de la grossesse, elles sont encore plus vulnérables aux infections pouvant être causées par la COVID-19. Si elles tombent malades, elles auront tendance à développer des symptômes plus graves, qui pourront ainsi nécessiter des séjours hospitaliers plus longs dans des unités de soins intensifs sous assistance respiratoire. Elles ont, en outre, une probabilité plus élevée de décès par rapport aux personnes non enceintes du même âge et de la même origine ethnique.
Selon la feuille de route actualisée du SAGE concernant la hiérarchisation de la vaccination, toutes les femmes enceintes (quels que soient leurs facteurs de risque) doivent être prioritaires pour la vaccination anti-COVID-19 quand les avantages l’emportent sur les risques potentiels. Le SAGE recommande également que les femmes enceintes consultent le document provisoire d’orientation concernant les produits vaccinaux. A l’heure actuelle, il n’y a pas assez de données sur la sureté et l’efficacité de la vaccination des femmes enceinte avec le Bharat et Novavax vaccin. Ces vaccins doivent donc être administres en consultation avec votre médecin.
Pour des informations supplémentaires:
Oui. Les femmes qui allaitent peuvent être vaccinées et, comme elles sont plus susceptibles de tirer avantage de la vaccination que les autres adultes du même âge, et que l’allaitement maternel procure d'importants bienfaits pour leur santé et celle de leurs enfants allaités, l’OMS ne recommande pas d’interrompre l’allaitement à cause de la vaccination.
Comme aucun des vaccins anti-COVID-19 n’est un vaccin à virus vivant, il est peu probable que, sur les plans biologique et clinique, ces vaccins comportent un risque pour l’enfant allaité.
Oui, les personnes présentant des affections préexistantes sont encouragées à se faire vacciner dès qu’elles le peuvent, car elles tendent à présenter un risque plus élevé de complications dues à la COVID-19. Les vaccins anti-COVID-19 mis à disposition sont sans danger et efficaces chez les personnes présentant des affections médicales connues pour être associées à un risque accru de maladie grave, comme l’hypertension, le diabète, l’asthme, les maladies pulmonaires, hépatiques et rénales. Les personnes immunodéprimées sont considérées a haut risques de maladie grave et de décès et doivent être priorisées pour la vaccination.
Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) est un trouble rare du système immunitaire qui se traduit par une faiblesse, une douleur ou un engourdissement musculaire et, dans les cas les plus graves, par une paralysie. Le SGB peut avoir différentes causes, notamment des infections, et il survient plus fréquemment chez les hommes et les personnes de plus de 50 ans. Les cas peuvent survenir de manière fortuite après une vaccination.
Oui. Les personnes qui présentent des antécédents de SGB peuvent recevoir un vaccin contre la COVID-19. À ce jour, aucun cas de SGB n'a été signalé après la vaccination des participants aux essais cliniques du vaccin à ARN messager contre la COVID-19.
Pour des informations supplémentaires:
Les enfants peuvent être infectés par le COVID-19 et transmettre le virus à d'autres personnes. Lorsqu'ils sont malades, la plupart des enfants ont une maladie légère qui peut être traitée à la maison. Les hospitalisations et les cas graves sont plus fréquents chez les enfants présentant des pathologies sous-jacentes, et sont rarement observés chez les enfants en bonne santé.
Cependant, en raison de l'ampleur de la transmission actuelle du SRAS-CoOV-2 (notamment en raison de la variante Omicron), de plus en plus de personnes de tous âges sont infectées par le virus. Et comme les adultes vaccinés sont bien protégés contre les maladies graves, la plupart des hospitalisations surviennent chez des personnes non vaccinées, y compris des enfants qui ne peuvent pas recevoir de doses du vaccin.
En janvier 2022, l'OMS a approuvé l'utilisation du vaccin de Pfizer chez les personnes âgées de 5 ans et plus. Les enfants âgés de 5 à 11 ans doivent recevoir la version pédiatrique du vaccin Pfizer, dont la formulation et le dosage sont différents de ceux de la version destinée aux adultes. Les autres vaccins qui ont reçu une autorisation d'urgence de l'OMS continuent d'être autorisés pour les personnes âgées de 18 ans et plus, à l'exception du vaccin Moderna - qui est approuvé pour les personnes âgées de 12 ans et plus.
L'OMS recommande aux pays de proposer la vaccination (série primaire et doses de rappel) uniquement aux enfants âgés de 5 à 17 ans présentant des comorbidités qui les exposent à un risque plus élevé de maladie grave due au COVID-19.
Il est recommandé que les pays ne donnent pas la priorité à la vaccination des enfants ou des adolescents sans comorbidités, au moins jusqu'à ce que les groupes présentant le risque le plus élevé d'infection et de mortalité aient atteint un taux de vaccination élevé.
Il n'y a actuellement aucune preuve disponible sur l'utilisation des doses de rappel chez les enfants âgés de 5 à 11 ans.
L'OMS n'a pas approuvé de vaccin COVID-19 pour les enfants de moins de 5 ans.
Non, aucun facteur de risque associé à des effets indésirables graves à la suite de la vaccination anti-COVID-19 n’a été identifié.
Dans la plupart des cas, oui. Si une personne souffre d’allergies qui ne sont pas liées à une substance rentrant dans la composition des vaccins anti-COVID-19, elle peut recevoir le vaccin anti-COVID-19 quand c’est son tour.
Des antécédents d’anaphylaxie faisant suite à tout autre vaccin ou traitement injectable (c.-à-d. vaccins ou traitements administrés en intramusculaire, en intraveineux ou en sous-cutané) ne constituent pas une contre-indication à la vaccination. En ce qui concerne ces personnes, un professionnel de la santé doit procéder à une évaluation du risque. On ne sait pas s'il existe un risque accru d'anaphylaxie, mais des conseils doivent être délivrés sur le risque potentiel d'anaphylaxie et les risques doivent être mis en balance avec les avantages de la vaccination. Ces personnes doivent être surveillées pendant 30 minutes après la vaccination, dans les établissements de santé où l'anaphylaxie peut être traitée immédiatement.
Les personnes présentant une réaction allergique immédiate non anaphylactique à la première dose (c'est-à-dire une urticaire ou un œdème de Quincke sans signes ou symptômes respiratoires survenant dans les 4 heures suivant l'administration) ne doivent pas recevoir de dose supplémentaire, sauf recommandation ultérieure d'un professionnel de santé expérimenté. Sous réserve d'une évaluation individuelle des risques et des avantages, le vaccin pourrait être administré sous étroite surveillance médicale s'il s'agit du seul vaccin mis à disposition pour les personnes présentant un risque élevé de COVID-19 grave. Si une seconde dose est proposée, le patient doit être étroitement surveillé durant 30 minutes à l’issue de la vaccination, dans un établissement sanitaire où les réactions allergiques graves peuvent être traitées immédiatement.
Pour des informations supplémentaires:
Oui. Les vaccins anti-COVID-19 vous empêchent d’être très malade ou de mourir en montrant à votre organisme comment lutter contre le virus SARS-CoV-2 (qui est la cause de la Covid-19). Cependant, un vaccin peut ne pas bien protéger contre le risque d'infection par le virus SRAS-COV-2 - bien que la maladie ait tendance à être légère ou asymptomatique. C'est pourquoi la distanciation sociale, le port du masque et le lavage des mains restent des mesures importantes que nous pouvons tous prendre pour nous protéger contre l'infection par la COVID-19.
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires légers, comme un endolorissement au site d’injection, des douleurs musculaires ou de la fièvre, qui disparaissent cependant après quelques jours. Ces effets secondaires résultent de la réponse de votre système immunitaire à la vaccination et ne sont pas un signe que vous êtes atteint de COVID-19. Les vaccins anti-COVID-19 ne vous feront pas contracter la COVID-19 et ne vous rendront pas contagieux relativement à cette infection virale.
Oui. Même si vous ne présentez pas d’effets secondaires courants après avoir été vacciné (mal au bras, fatigue, mal de tête, frissons, douleurs musculaires, fièvre, etc.), cela ne signifie pas que la vaccination anti-COVID-19 n’a pas entraîné une protection. Il est prouvé que tous les vaccins contre la COVID-19 sont sûrs et efficaces.
Oui. Certains des vaccins approuvés nécessitent que les personnes reçoivent une seconde administration vaccinale sous un certain délai. Recevoir cette seconde administration au moment où elle est recommandée renforce la réponse immunitaire de votre organisme au virus. Ne pas recevoir cette seconde dose signifie que vous ne serez pas protégé de manière optimale contre la maladie.
Une dose de rappel est une dose supplémentaire administrée à une personne qui a terminé une série de primovaccination (actuellement une, deux ou trois doses du vaccin COVID-19, selon le vaccin et le groupe de population) lorsque, au fil du temps, la protection clinique est tombée en dessous d'un niveau acceptable.
Les doses de rappel doivent être proposées en fonction des preuves que cela améliorerait la protection contre les maladies graves, les hospitalisations et les décès, et protégerait les systèmes de santé. L'OMS recommande aux individus de suivre les directives nationales concernant les doses de rappel, y compris la population éligible, l'intervalle entre la série primaire et le rappel et d'autres spécificités.
Si une dose du même type de vaccin n'est pas disponible, l'OPS/OMS suggère :
Ces recommandations peuvent s'appliquer à la série de primovaccination et aux doses de rappel.
Plus d’information:
Oui, nous devrons continuer à porter des masques, à respecter la distanciation physique et à nous laver les mains fréquemment, même après l’utilisation des vaccins anti-COVID-19 par tout le monde.
Si un vaccin anti-COVID-19 vous protège d'une forme grave de la maladie et du décès, nous continuons à découvrir l’étendue de la protection vaccinale vis-à-vis d’une infection pour vous-même ou de la transmission du virus à d'autres personnes. Les données probantes actuelles montrent que les vaccins offrent un certain degré de protection contre l'infection et la transmission, mais cette protection est moindre que la protection qu’ils procurent contre la forme grave de la maladie et le décès. Nous en apprenons également toujours plus sur les variants préoccupants et sur la possibilité que les vaccins protègent contre ces souches de variants comme ils protègent contre le virus original (soit non variant).
Enfin, alors que de nombreuses personnes de la communauté ne sont peut-être pas encore vaccinées, il est important de maintenir d'autres mesures de prévention, en particulier dans les communautés où la circulation du SARS-CoV-2 est importante. Pour assurer votre sécurité et celle des autres, vous devez continuer à maintenir une distance entre eux et vous, à tousser ou éternuer dans votre coude, à vous nettoyer les mains fréquemment et à porter un masque, en particulier dans les espaces clos, bondés ou mal ventilés. Suivez toujours les conseils des autorités locales en fonction de la situation et du risque là où vous vivez.
Pour des informations supplémentaires:
Des doses supplémentaires sont administrées aux personnes dont le système immunitaire est modérément ou gravement compromis. Cette dose supplémentaire de vaccin COVID-19 est destinée à améliorer la réponse des personnes immunodéprimées à leur série vaccinale initiale.
Lors de sa dernière réunion, du 4 au 8 octobre, le Groupe consultatif stratégique d'experts en vaccination (SAGE) de l'OMS a examiné les données disponibles et a recommandé que des groupes spécifiques reçoivent trois doses de vaccin COVID-19 au lieu de deux. Cette dose supplémentaire est destinée à améliorer la réponse à leur série initiale de deux doses de vaccin. Plus précisément :
Le Groupe consultatif stratégique d'experts en vaccination (SAGE) de l'OMS a examiné les données disponibles et a recommandé que le vaccin contre la grippe soit administré en même temps que le vaccin COVID-19. Cette coadministration ne présente aucun problème de sécurité et optimise l'efficacité de l'administration du vaccin. Tous les autres vaccins doivent être administrés 14 jours avant ou après l'administration de la dose de COVID-19. Néanmoins, les recommandations varient d'un pays à l'autre, et vous devez suivre les directives établies pour votre propre pays.
En fevrier 2022, les chercheurs étudient encore la durée de l’immunité (protection) des vaccins anti-COVID-19, ainsi que la qualité de la protection conférée par les vaccins contre les différents variants du virus. Nous obtiendrons la réponse à cette question, et à d’autres, quand un plus grand nombre d’études cherchant à évaluer la nécessité de procéder à des vaccinations supplémentaires auront été terminées.
Oui. Vous pouvez donner du sang immédiatement après avoir reçu un vaccin anti-COVID-19.
Non. Bien que les ingrédients répertoriés sur les étiquettes des vaccins puissent inquiéter (par ex. thiomersal, aluminium, formaldéhyde), la présence de ces substances est en général naturelle dans le corps humain, dans les aliments que nous consommons et dans l’environnement qui nous entoure. Les quantités contenues dans les vaccins sont extrêmement faibles et ne sont pas nocives pour l'organisme.
Non. Le vaccin produit par AstraZeneca ne contient pas de soufre, en quelque quantité que ce soit.
Pour des informations supplémentaires:
Non. Les vaccins contre le COVID-19 ne peuvent pas et ne vous rendront pas magnétique, même au site d’injection. Les vaccins sont exempts de métaux susceptibles d'exercer une attraction magnétique sur votre corps.
Non. Les vaccins établissent une immunité sans avoir les effets nocifs potentiels de la COVID-19, parmi lesquels une « COVID longue » et le décès. Permettre à la maladie de se propager jusqu’à ce que l’immunité de groupe soit atteinte pourrait entraîner des millions de décès et même un plus grand nombre de personnes vivant avec les effets à long terme du virus.
Les vaccins ne contiennent pas de cellules fœtales.
Dans le processus de production de certains vaccins, des lignées cellulaires ont été utilisées qui étaient issues de cellules de tissu fœtal récupérées à la suite d'interruptions de grossesse pratiquées en Suède et en Angleterre il y a plus de 40 ans. Ces interruptions de grossesse étaient volontaires, elles étaient conformes à la législation des pays et n’étaient pas pratiquées dans le but de produire des lignées cellulaires aux fins de fabrication de vaccins.
Les lignées cellulaires ont révolutionné la recherche scientifique en permettant l’étude en laboratoire de divers processus biologiques pouvant survenir dans certains organismes vivants. Les lignées cellulaires sont produites à partir de cellules issues de tissus (humains, animaux ou végétaux) et cultivées en laboratoire, par exemple pour étudier de nouveaux médicaments ou vaccins. Divers types de lignées cellulaires ont été utilisés dans la production des vaccins, notamment pour les vaccins contre la rubéole, la varicelle, l’hépatite A, la rage et, récemment, pour certains vaccins contre la COVID-19.
Les lignées cellulaires sont utilisées par les scientifiques parce que les virus, contrairement aux bactéries, ont besoin de cellules pour croître et se multiplier. Ces lignées sont nécessaires aux virus pour qu'ils se développent et se multiplient afin de pouvoir être étudiés en laboratoire. Les lignées cellulaires produites à partir de tissu fœtal ont l’avantage de croître et de se multiplier indéfiniment dans certaines conditions de laboratoire, parce que les cellules fœtales se caractérisent par un processus continu de différenciation et de croissance. Cela les rend, pour les travaux de recherche, plus intéressantes que d’autres lignées cellulaires, ou que des cultures de cellules primaires, qui ne peuvent se reproduire qu’un nombre limité de fois.
Bien que l’on utilise des lignées cellulaires au cours du processus de recherche et de production de certains vaccins,
Non. Aucun des vaccins anti-COVID-19 approuvés ne vous fera répandre, sécréter ou transmettre l’un quelconque des composants du vaccin.
Il n’existe aucun effet connu des vaccins anti-COVID-19 sur les périodes menstruelles. En outre, les personnes peuvent recevoir un vaccin anti-COVID-19 à n’importe quel moment de leur période menstruelle.
Non. La vaccination d’une personne contre la COVID-19 n’affecte en rien les périodes menstruelles d’une autre personne.
Non. L’efficacité du vaccin n’est pas affectée par un aliment ou une boisson, quels qu’ils soient, consommés avant ou après l’administration du vaccin anti-COVID-19.
Non. Les études sur les vaccins autorisés ont mis en évidence que recevoir le vaccin anti-COVID-19 n’a aucun effet sur la fertilité. En fait, certaines participantes aux études cliniques sont tombées enceintes en cours d’étude. Aucun vaccin présumé avoir une incidence sur la capacité d’une personne à concevoir n’a jamais été ni ne sera jamais approuvé.
Non. L’OMS et les agences nationales de réglementation n’ont jamais approuvé un vaccin suspecté d’entraîner un cancer du sein, ou tout autre type de cancer. Les personnes ayant reçu un vaccin anti-COVID-19 peuvent présenter un gonflement des ganglions lymphatiques (lymphadénopathie) à l'aisselle, près de l'endroit où le vaccin a été administré. Ce gonflement est un signe normal qui indique que votre corps développe sa protection contre la COVID-19. Cependant, il est possible que ce gonflement soit à l’origine de la lecture erronée d’une mammographie. Certains experts recommandent de passer la mammographie prévue avant d'être vaccinée ou d'attendre 4 à 6 semaines après avoir reçu le vaccin.
Pour des informations supplémentaires :
Non. Les vaccins anti-COVID-19 n’augmentent pas la taille des seins. Certaines personnes qui reçoivent un vaccin anti-COVID-19 peuvent présenter un gonflement des ganglions lymphatiques sous le bras qui a reçu la piqûre. Cependant, cela se produit avec tous les vaccins, pas seulement les vaccins anti-COVID-19.